UNE Commune !
Ainsi les habitants de la Riviera sont-ils soit complètement soit partiellement sceptiques à une fusion des dix communes, comme l'annonce le 24Heures du jour suite à son article du 16 octobre dernier.
Quelle bonne nouvelle que voilà! Car enfin, n'est-il pas bon et sain que le débat s'installe et que ce projet de ne faire plus qu'UNE Commune vienne animer la vie publique et politique de la région? Sans aucun doute. C'est le moment pour que les citoyens de cette belle Riviera prennent leur destin en mains et voient un peu plus loin que le bout du nez de leurs édiles, souvent soucieux de bien diviser pour mieux régner (à quelques rares exceptions près). Percevoir un tel débat comme de "la politique à faire entre politiciens" serait une erreur.
L'effort est à soutenir fermement pour que cette idée ait une chance de progresser un peu parmi la population, comme parmi les élus. Alors certes, le chemin est long, complexe, semé de querelles de clochers et autres embrouilles sorties de temps anciens, mais il est aujourd'hui esquissé et il serait bon que le trait se renforce rapidement.
L'étude commandée délivrera donc bientôt un verdict sur lequel les autorités (la Conférence des Syndics) vont s'appuyer pour lancer ou non un processus de fusion. Un risque n'existe-t-il pas que ce rapport, évidemment très technique puisque conduit par des experts, ne saborde purement est simplement toute volonté, même faible, d'aboutir? Oui, bien entendu, mais il est alors nécessaire et souhaitable que l'expérience du Val-de-Travers soit prise en compte avant toute décision hâtive d'abandon. Il aura fallu pas moins de 12 ans (de 1996 à 2008) pour que le peuple accepte la fusion de 9 des 11 communes de cette région (une fusion à 11 ayant échoué en 2007, les autorités ont remis l'ouvrage sur le métier sans attendre). C'est après-tout relativement court et cela montre le courage et la détermination des communes comme des habitants.
Pâté froid entend déjà les détracteurs entonner le chant du "Oui, c'est vrai, c'est bien mais là-bas, la plupart de ces communes n'avaient pas d'autre choix ... qué!, alors que nous ici, nous n'avons aucune contrainte, nous vivons bien, chacune de nos communes mène ses petites affaires et les vaches sont bien gardées".
Au contraire, il est grand temps de s'enthousiasmer pour un projet d'envergure qui offre à la Riviera une chance de passer une étape ... de l'adolescence à l'âge adulte. Quel beau défi !
Bienvenue chez les "Rivierains".
Quelle bonne nouvelle que voilà! Car enfin, n'est-il pas bon et sain que le débat s'installe et que ce projet de ne faire plus qu'UNE Commune vienne animer la vie publique et politique de la région? Sans aucun doute. C'est le moment pour que les citoyens de cette belle Riviera prennent leur destin en mains et voient un peu plus loin que le bout du nez de leurs édiles, souvent soucieux de bien diviser pour mieux régner (à quelques rares exceptions près). Percevoir un tel débat comme de "la politique à faire entre politiciens" serait une erreur.
L'effort est à soutenir fermement pour que cette idée ait une chance de progresser un peu parmi la population, comme parmi les élus. Alors certes, le chemin est long, complexe, semé de querelles de clochers et autres embrouilles sorties de temps anciens, mais il est aujourd'hui esquissé et il serait bon que le trait se renforce rapidement.
L'étude commandée délivrera donc bientôt un verdict sur lequel les autorités (la Conférence des Syndics) vont s'appuyer pour lancer ou non un processus de fusion. Un risque n'existe-t-il pas que ce rapport, évidemment très technique puisque conduit par des experts, ne saborde purement est simplement toute volonté, même faible, d'aboutir? Oui, bien entendu, mais il est alors nécessaire et souhaitable que l'expérience du Val-de-Travers soit prise en compte avant toute décision hâtive d'abandon. Il aura fallu pas moins de 12 ans (de 1996 à 2008) pour que le peuple accepte la fusion de 9 des 11 communes de cette région (une fusion à 11 ayant échoué en 2007, les autorités ont remis l'ouvrage sur le métier sans attendre). C'est après-tout relativement court et cela montre le courage et la détermination des communes comme des habitants.
Pâté froid entend déjà les détracteurs entonner le chant du "Oui, c'est vrai, c'est bien mais là-bas, la plupart de ces communes n'avaient pas d'autre choix ... qué!, alors que nous ici, nous n'avons aucune contrainte, nous vivons bien, chacune de nos communes mène ses petites affaires et les vaches sont bien gardées".
Au contraire, il est grand temps de s'enthousiasmer pour un projet d'envergure qui offre à la Riviera une chance de passer une étape ... de l'adolescence à l'âge adulte. Quel beau défi !
Bienvenue chez les "Rivierains".
Libellés : Régionalisation
2 Comments:
Comme vous, cher Pâté froid, je suis prête à m'enthousiamer pour UNE seule commune sur la Riviera, mais comme je le signale dans le billet que j'ai publié ce jour sur le politiblog de mon site internet (http://web.me.com/politisite), le débat s'emmanche mal: qui en a entendu parler à part les lecteurs de 24H?
Comment le citoyen lambda (s'il n'est pas au fait de la prose Edipresse) sait-il que la question est à l'ordre du jour?
UNE fois de plus, la conférence des syndics de la Riviera a raté sa communication.
Les conditions de la réussite d'un tel projet dépendent d'abord que tout un chacun se sente concerné et ce n'est pas en retenant l'info ou en ne la faisant passer que par un canal "privilégié" qu'elle a des chances de s'ancrer dans un vrai débat citoyen.
Mais je reste une indécrottable optimiste et j'espère que le tir sera rectifié.
A chacune et chacun de porter aussi la discussion sur la place publique!
Jacqueline Pellet
Conseillère communale
Montreux
24 Heures a présenté le projet de fusion des dix communes du district de Vevey comme un événement vaudois majeur. On peut le comprendre, alors qu’il existe encore dans le canton une vingtaine de communes de moins de 100 habitants! Patrick Monay, rédacteur en chef adjoint, estime que «La Riviera a raison de voir grand». Dans sa chronique politique hebdomadaire Mehdi-Stéphane Prin parle de «la plus belle surprise de la semaine». Voilà pour la face visible, car en réalité si une majorité des conseillers municipaux de la Riviera souhaitent que l’on étudie cette « méga-fusion », c’est parce qu’ils sont persuadés que ce projet est tellement irréaliste qu’il n’a aucune chance d’aboutir… et cela leur permet ainsi de dégager en touche tout projet de fusion plus modeste dont ils ne veulent pas non plus ! Il s’agit donc plutôt d’un enterrement de première classe... Je suis d'avis que le seul projet réaliste est une fusion par étapes: Vevey avec Corseaux-Corsier-Chardonne-Jongny, La Tour-de-Peilz avec Blonay et Saint-Légier, Montreux avec Veytaux.
Ceci explique probablement une communication si discrète.
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