Alors ça !
Observez ce chiffre : 55 %
Ils sont 55% à être favorables à une fusion des 10 communes de la Riviera, et une moitié de ceux-ci (56% des 55%) souhaite que cela se réalise dans les 5 ans. A l'évidence, il ne s'agit pas d'un avis des Municipaux. Non, ce sont bien les habitants qui se prononcent dans cette proportion encourageante pour ceux qui, comme Pâté froid, pensent qu'il faut maintenant passer à autre chose qu'à ces monticules de collaborations intercommunales, chronophages et d'un autre temps.
Qui aurait misé un seul kopeck sur un tel pourcentage. Personne! Même pas le Conseiller d'Etat Philippe Leuba, qui le dit lui-même et dont les propos sont relatés dans l'article du 24 Heures d'hier, lundi 5 octobre.
Un peu plus d'un an après l'annonce par le forum des Municipalités du lancement d'une pré-étude conduite par l'IDHEAP sur la faisabilité d'une telle fusion, et après la publication d'un rapport par la Conférence des Conseillers communaux de la Riviera (CCR, c'est plus court et un peu moins pompeux...) au mois de mai dernier, et dont Pâté froid s'est fait l'écho, c'est le grand quotidien vaudois qui a commandé un sondage à l'institut M.I.S. Trend afin de savoir quelles étaient les velléités de fusion des citoyens. Il est à parier que toute la rédaction du journal, sa rédactrice en chef en tête, ne s'attendait pas à voir un tel résultat.
La proportion des personnes sans avis est aussi réjouissante; 6%, seule une portion congrue de citoyens n'a pas d'avis, c'est dire si le sujet est d'actualité et que la population est en phase avec son époque. Les politiques ne l'ont-ils donc pas compris ? Il se peut. Ce résultat arrive comme un pavé dans la mare politique de la région. En tout état de cause, ce thème est maintenant présent dans l'air et va sans doute alimenter les débats des prochaines élections.
Quel bonheur, Chers Rivierains !
Ils sont 55% à être favorables à une fusion des 10 communes de la Riviera, et une moitié de ceux-ci (56% des 55%) souhaite que cela se réalise dans les 5 ans. A l'évidence, il ne s'agit pas d'un avis des Municipaux. Non, ce sont bien les habitants qui se prononcent dans cette proportion encourageante pour ceux qui, comme Pâté froid, pensent qu'il faut maintenant passer à autre chose qu'à ces monticules de collaborations intercommunales, chronophages et d'un autre temps.
Qui aurait misé un seul kopeck sur un tel pourcentage. Personne! Même pas le Conseiller d'Etat Philippe Leuba, qui le dit lui-même et dont les propos sont relatés dans l'article du 24 Heures d'hier, lundi 5 octobre.
Un peu plus d'un an après l'annonce par le forum des Municipalités du lancement d'une pré-étude conduite par l'IDHEAP sur la faisabilité d'une telle fusion, et après la publication d'un rapport par la Conférence des Conseillers communaux de la Riviera (CCR, c'est plus court et un peu moins pompeux...) au mois de mai dernier, et dont Pâté froid s'est fait l'écho, c'est le grand quotidien vaudois qui a commandé un sondage à l'institut M.I.S. Trend afin de savoir quelles étaient les velléités de fusion des citoyens. Il est à parier que toute la rédaction du journal, sa rédactrice en chef en tête, ne s'attendait pas à voir un tel résultat.
La proportion des personnes sans avis est aussi réjouissante; 6%, seule une portion congrue de citoyens n'a pas d'avis, c'est dire si le sujet est d'actualité et que la population est en phase avec son époque. Les politiques ne l'ont-ils donc pas compris ? Il se peut. Ce résultat arrive comme un pavé dans la mare politique de la région. En tout état de cause, ce thème est maintenant présent dans l'air et va sans doute alimenter les débats des prochaines élections.
Quel bonheur, Chers Rivierains !
1 Comments:
Qui aurait pensé que la majorité de la population de la Riviera soit favorable à une fusion des communes? C'est effectivement une grande surprise alors qu'aucune campagne publique n'a encore eu lieu sur ce thème. Le plus étonnant est de constater que les arguments contre une fusion n'émergent pas pour l'instant. Il faut relever que le rapport de la CCR n'est pas facile à contrer de manière argumentée et raisonnable. Pour l'instant, les adversaires de la fusion se contentent de faire le dos rond. Ils attendent sans doute le dernier moment pour sortir du bois et utiliser des arguments émotionnels pour défendre le statu quo.Cela ne fera que laisser tous les problèmes en suspens parce que l'on aura choisi de continuer de vivre politiquement et administrativement dans des institutions dont la plupart datent de 1848. Et dire que mon petit doigt me dit que la plus grande résistance risque de venir des élus et des notables. Les 664 conseillers communaux et les 54 municipaux de la Riviera- densité trois fois plus importante que la moyenne suisse!- craignent tellement de perdre au change qu'ils sont peu nombreux aujourd'hui à s'engager non pour une révolution mais pour une simple mise à jour des institutions à la réalité que vivent aujourd'hui les habitants de la Riviera. Que diable un peu de bon sens et de courage! Il s'agit de penser d'abord au bien commun!
Enregistrer un commentaire
<< Home