31 janvier 2011

Episode 3 - La tourmente à Montreux, le calme relatif à Vevey et des bruits de fusion

La bombe éclate à Montreux en avril 2008: Jean-Claude Doriot est soupçonné de corruption et est arrêté, jetant les édiles, le parti socialiste et les citoyens de cette Ville dans la tourmente. Les langues se délient, le Régional fait son enquête sous la plume de Serge Noyer qui, par la même occasion, sort de ses gonds et donne à Pâté froid une belle pâtée suite à une phrase de son billet dont la rédaction pouvait prêter à confusion. Un échange de commentaires a finalement apaisé les choses.

Durant un peu plus de deux ans, cette affaire alimentera régulièrement la chronique politique montreusienne et restera dans l'esprit collectif comme LE fait marquant de la législature 2006-2011 pour cette Ville.

Parallèlement, à Vevey, la Municipalité mène sa politique au petit trot, appuyée par une majorité au Conseil communal trouvée avec l'aide substantielle des élus de Vevey-Libre. Voyez plutôt: En 5 ans, un seul vote desdits élus (13 sièges) a été en contradiction avec la frange socialo-alternativo-verte (45 siéges), laquelle trouve là un allié ma foi fort précieux. Dire alors que Vevey-Libre ne traduit pas dans les faits son slogan "politiquement dégagés" et qu'il s'apparente plutôt à un parti de gauche n'est de loin pas un mensonge. Comme à droite la résistance n'est pas d'une force herculéenne, la partie est facile.

Mais, par leur fusion tout d'abord, puis par leur référendum contre le taux d'imposition, voté en mars 2010 et perdu de si peu, les Libéraux et les Radicaux (devenus PLR) ont retrouvé une vigueur qui leur faisait défaut . Ils ouvrent de bons espoirs pour le centre droite. Certes, ils sont toujours et encore largement minorisés mais leurs propositions sont plus solides qu'auparavant, mieux étayées, mieux défendues. Cela augure une belle bagarre pour ces prochaines semaines.

Dans le registre des bonnes surprises de la législature, il est à noté ce sondage du quotidien 24 Heures (paru en octobre 2009) relatant l'opinion des habitants de la Riviera par rapport à la question de la fusion des 10 communes. Et, comme l'imaginait Pâté froid dans son billet consacré à la question, les élections à venir vont faire bonne place au sujet, qui plus est avec l'aide de l'association RivieraFusion qui participe activement, et de manière originale, à alimenter le débat. Car pour l'instant, il n'est toujours question que de débat, tant les édiles tardent à lancer l'étude de faisabilité, promise dans un premier temps pour l'automne 2010 et maintenant reportée (pour l'instant) au printemps 2011.

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1 Comments:

Anonymous Marion de Lattre-Wiesel said...

RivieraFusion s'emploie, en effet, à ce que la campagne électorale pour les prochaines élections communales ne néglige pas le sujet de la fusion, en proposant à l'ensemble des candidat(e)s de donner leur position argumentée sur son site, par le biais d'un questionnaire !
Une réflexion objective, approfondie et documentée sur la faisabilité d'une fusion des 10 communes de la Riviera est indispensable; c'est un des principaux sujets que devront traiter les élus de la prochaine législature.
Iil est bien dommage que les élus sortants, avec toute leur expérience de collaboration régionale, n'aient pas préparé le terrain en lançant cette étude de faisabilité, comme annoncé en 2010 ...

10:44  

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