23 mai 2007

Château de l'Aile - vocation publique ou privée ?

Dans ce dossier du château de l'Aile, la notion d'affectation publique est très présente et paraît même être l'enjeu central. Preuve en est le texte d'un « poeple » opposant, par ailleurs poète et écrivain de son état, qui dit notamment: « Or, le Château de l’Aile n’est pas seulement un témoin vivant et précieux d’une époque et d’un style, il n’est pas seulement un édifice à restaurer d’urgence : il est aussi un lieu qui mérite d’être ouvert, un lieu auquel toute une population devrait avoir accès. ».

Dans la réalité, croire que cela est possible est un leurre. Les faits sont têtus. Dans le fameux « projet caché » de l'architecte Novello, grand Timonier du musée Jenisch 2 (un billet lui sera consacré), il n'y a qu'une petite place faite à une affectation publique du château. Certes, son étude énumère quels seraient les travaux à entreprendre dans ce cas, mais surtout elle montre que pour préserver «l'esprit du lieu» il est préférable que la distribution intérieure reste ce qu'elle est. Novello parle aussi d'un tout, en tant qu'espace urbain, englobant dans sa réflexion le périmètre Rivage-Aile-Place du Marché. Plusieurs approches sont faites dans son étude. Documentaire, urbaine, historique, économique et programmatique. Dans ses conclusions de l'approche programmatique il est dit que « Une vocation permettant le maintien de la substance historique en place, même si privée, semble la plus compatible à la nature de l’ouvrage. » et que « La perte de «visibilité» et d’usage engendrée par une vocation privée peut être compensée par une re-définition publique des espaces extérieurs. ».

Il est donc raisonnable de penser qu'une affectation publique serait d'une part hors de prix et d'autre part risquerait de complètement dénaturer cette bâtisse.

Autre élément du combat des opposants contre le projet municipal, la volumétrie du nouveau bâtiment du Rivage. Il est à ce propos nécessaire de rappeler que, dans son étude, Novello admet le fait qu'un nouveau bâtiment du Rivage est nécessaire pour assurer l'équilibre du site. Il propose d'ailleurs plusieurs variantes dont la volumétrie est aussi imposante que celle du projet défendu par la Municipalité. On peut donc aisément admettre que cet argument n'est pas défendable et qu'il est plus proche de la mauvaise fois que d'une volonté réelle d'amener des idées constructives (désolé pour cette prise de position, mais elle est utile).

Les arguments assénés par les opposants vont dans tous les sens et montrent à quel point leurs intérêts sont divers. Il y a ceux qui en font un combat politique (Pierre et ses chasseurs), ceux qui en font un combat idéologique (le Loup et sa harde) et ceux qui en font une lutte des classes (Alternative). Aux Veveysans d'y retrouver leurs petits!

Une question peut être posée au sujet du bâtiment du Rivage actuel. Pourquoi s'opposer à sa démolition, alors qu'une majorité de citoyens pense qu'il est maintenant vetuste, tant à l'intérieur que par son aspect extérieur (notamment pour le restaurant), et rechigne à aller s'asseoir sur la terrasse? Cette image n'est-elle pas aussi nuisible à l'harmonie des lieux tant voulue par les opposants ?

Le fait que, également, cette « affaire » du château de l'Aile ne soit pas forcément qu'une question veveysanno-veveysanne, eu égard au fort impact que la bâtisse néo-gothique mais aussi le parc du Rivage ont sur l'image que les non veveysans se font de Vevey, devrait inciter le citoyen à ne pas céder à une émotion trop forte, mais à sereinement faire la part des choses. La lecture du billet qu'Yves Christen a rédigé dans le 24 Heures du jour (23 mai, en page 20) devrait l'y aider.

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9 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Concernant l'utilité publique du Château de l'Aile, je serais assez entrain à vous suivre. D'autant qu'il me semble que son achat n'ait pas répondu clairement à une volonté d'en faire un objet d'utilité publique. Mais alors pourquoi a-t-il été véritablement acheté, est la question qui me taraude depuis un certain temps, car s'il n'y avait pas de projet d'utilité publique, jamais il n'aurait dû être acheté. S'il a été acheté pour raison d'utilité publique, jamais il ne devrait être vendu.
Par contre, je trouve que vous "bradez" la question du restaurant du Rivage comme la Municipalité semble le faire au prix proposé, pour en plus louer ensuite des locaux en son sein!
J'ai toujours pas compris pour quelles raisons, par exemple, la Municipalité n'a pas accordé un droit de superficie pour une durée x (comme le Palais de Beaulieu par exemple). Tout risque de revente avec plus-value immobilière à la clé aurait ainsi été évité et les investisseurs auraient eu largement le temps de rentrer dans leurs frais.

19:56  
Blogger Pâtéfroid said...

Ah, vous avez mis le doigt là où ça fait mal. Car en effet, c'est sur la question du Rivage que l'on peut trouver un point faible à ce dossier. Non pas la reconstruction envisagée, mais le fait que la Municipalité louera des surfaces (Fr. 48'000.00 par an, selon l'acte de vente, soit Fr. 240.00/m2an), comme peut-être le "dysfonctionnement" possible avec l'utilisation du foyer de la salle Del Castillo qui est régi par une servitude.
Il n'a pas été question de « brader » cette aspect du dossier en y passant comme chat sur braise mais, si le risque que vous mentionnez existe bel et bien, il est minime. L'affectation du futur bâtiment ne permettra pas de le vendre facilement et la Ville de Vevey, en conservant son pied dedans, prévient ce risque. Pâté froid en a dit d'ailleurs un mot dans son billet « Muni du Château III ». Des explications plus détaillées, de la part de la Municipalité comme des initiateurs du projet seraient les bienvenues. Mais laissons-leur un peu de temps, et puis il y aura cette « exposition » en 12 panneaux (du 23 mai au 16 juin) dont parle le 24 Heures du jour. Moment idéal pour poser la question.

13:22  
Anonymous Anonyme said...

Paté froid reconnaît que c'est la qustio ndu Rivage qui fait mal. Effectivement. Et au-delà de ce qu'il croit.

La rénovation “gratuite" du Rivage a en effet une contrepartie, un prix, qui est la cession du terrain du sur lequel est actuellement le restaurant du Rivage. Nous pensions – et l'avons dit dans notre tout ménage – que ce prix était trop élevé, quoi qu'on pense du destin du Château. Car la vente de cette parcelle va rendre difficile, voire impossible, un développement coordonné entre Salle Del Castillo, Restaurant, Jardin voir Galeries du Rivage vers un pôle public d'activités culturelle et récréatives (voir notre site).

Mais ce dont on se rend peu à peu compte, c'est que ce prix est plus élevé que nous le croyions quand nous avons rédigé ce papier. En fait, pour que le projet Gumy puisse avoir ses aises dans des dimensions pas trop grandes (plus petites que celles proposées par le défunt) projet Constantin, on a retiré du projet privé une série de volumes publics (salle des Vignerons, salles de société, une partie du fameux foyer de la Salle Del Castillo) pour le réintégrer dans le cubage de la Salle Del Castillo.

Ce qui veut dire inévitablement des travaux coûteux pour un résultat douteux en ce qui concerne la salle destinée à remplacer la salle des Vignerons (éclairage naturel par des soupiraux, hauteur de plafond de 3 m. moins le volume nécesssaire à la ventilation et à l'éclairage).

Et surtout l'insertion du foyer et des salles de société impliquent un rabotage des dimensions de la salle et une transformation qui font du terme de «rénovation» employé dans la décision soumise au vote un mensonge.

En effet, la nouvelle limite de propriété annexerait l'espace de l'actuelle arrière-scène au nouveau bâtiment, et le foyer (ou plus exactement la partie en main publique du foyer) et, aux étages supérieurs, les 3 salles de société occuperaient, avec la cage d'escalier permettant d'y accéder, la place de la scène actuelle. (voir notre site http://www.alternatives-vevey.ch/documents/Pilule.html. et le plan officiel en pages 4-5 du document adressé au corps électoral, chiffre 3).

Comme on ne peut guère imaginer une salle de spectacle sans scène, celle-ci est reconstruite plus en avant dans la salle. Ses limites sont indiquées sur le plan officiel par une suite de rectangles. Une simple règle graduée permet d'évaluer les dégats: la salle actuelle, entre la cloison la séparant du vestiaire et les portes battantes de part et d'autre de la scène équivaut à 50 mm. Les deux rectangles en trait plein totalisent 16.5 mm. Soit presque exactement un tiers.

Il ne s'agit ici pas d'idées en l'air, ni de discussions sur d'éventuels projets. Mais de la simple mise à plat du projet officiel. LE PRIX A PAYER POUR LA RENOVATION DU CHATEAU DE L'AILE, C'EST UNE SALLE DEL CASTILLO BOULVERSEE ET AMPUTEE D'UN TIERS.

NOUS AVONS LAFAIBLESSE DETROUVER PRIX EXORBITANT. ET VOUS ?

15:50  
Anonymous Anonyme said...

Effectivement, le problème avec cette votation est que l'on veut faire passer trois choses en une ! Il y a d'un côté le Château de l'Aile et de l'autre le Restaurant du Rivage.

Si tout le monde est plus ou moins d'accord avec la vente du Château (Alternatives semble être revenu en arrière depuis la fameuse séance du conseil où ce même parti avait proposé un amendement contre la vente du Château) et la rénovation de la salle, le Restaurant du Rivage pose plus de problèmes...

La vente du Château ne me pose pas problème au fond. D'ailleurs il a été en main privées pendant 1 siècle environ.

Ce que M. Gonthier dit concernant la salle semble effarant ! Diminuer ainsi la Salle Del Castillo est vraiment inquiétant. Bon sang, Vevey n'arrivera-t-elle donc jamais à se doter d'une salle de spectacle digne de ce nom ???

Et chaque fois dire que ces trois objets sont intimement liés me semble plus être une phrase à redire qu'autre chose. La seule chose qui est liée c'est la salle ET le restaurant ! Et encore : La salle et l'arrière-scène, faudrait-il dire. Le Château peut vivre seul de son côté. Il l'a d'ailleurs fait pendant de nombreuses années, bien avant que la Salle del Castillo et le Restaurant n'existe.

18:05  
Anonymous Anonyme said...

Court… pour compenser la précédente, très longue.

Lors du Conseil communal, nous avons d'abord demandé qu'on renvoie le dossier à la Municipalité pour complément d'information. Le déroulement de la campagne tend à montrer que nous n'avions pas si tort que cela: des infos apparaissent, ou se précisent, des plans sont produits qui n'étaient pas connus alors…

Comme à notre avis, on ne nous avait pas prouvé qu'aucune solution publique n'était possible et avantageuse pour la commune, nous avons par souci de cohérence, proposé ensuite de refuser aussi la vente du Château. Mais nous n'avons pas beaucoup insisté sur ce point.

Dès le conseil communal, nous avons mis l'accent sur les autres points du «marché»: Rivage, restaurant et jardin, Castillo. Et nous avons développé ces mêmes points dans notre tout ménage (consultable sur notre site www.alternatives-vevey.ch). Les dernières «découvertes» exposées dans mon post précédent semblent nous donner raison.

20:18  
Blogger Pâtéfroid said...

C'est le problème du Rivage dont il est question Monsieur Gonthier, pas celui de la salle Del Castillo. Ce que soulève Lyonel Kaufmann, c'est bien le fait que la Ville ne soit pas restée propriétaire du Rivage en accordant un droit de superficie. C'est à cette interrogation que Pâté froid répond en admettant qu'il s'agit là du point sur lequel le projet est un peu faible.
La démolition du bâtiment et une reconstruction ne sont pas remises en cause.
Quant à la salle Del Castillo, le citoyen doit voter sur un crédit d'étude, aucun plan n'est encore fait et celui montré sur le document émis par la Municipalité ne peut pas représenter la réalité. Chaque citoyen l'aura compris.
De plus, lorsque cette salle a été construite, Vevey ne possédait pas d'autre lieu de scène. Elle était donc LA salle de spectacle et toutes les manifestations s'y déroulaient. Or aujourd'hui, Le théâtre existe et fait office de salle de spectacle et de scène principale de la Ville. Ce dont Vevey a besoin, c'est d'une salle "des fêtes", comme il est dit dans les villages vaudois, et qu'elle soit digne de ce nom.
Votre soucis est légitime mais, dans votre opposition "féroce" à cette transaction, vous omettez d'élargir votre vue et d'y voir une réelle chance pour Vevey de mettre en valeur cette partie de la Ville, au combien enviée loin à la ronde pour sa situation exceptionnelle. Lui rendre un peu de lustre n'est donc pas un luxe.

07:42  
Anonymous Anonyme said...

Evidemment pas d'accord !

- Les liens entre Castillo et restaurant sont évidents:
• une partie de «l'espace vital» de la Salle Del Castillo est actuellement dans le bâtiment du restaurant (l'arrière-scène);
• pour rendre possible le projet 109 sur la parcelle du Rivage sans dépasser les volumes actuels, on retire les salles qui sont actuellement dans ce bâtiment et on les transfère dans le volume du Castillo. Si on ne vend pas cette parcelle, pas besoin de ce mic-mac: on rénove la salle Del Castillo dans ses volumes, et on lui adjoint, dans une éventuel nouveau bâtiment remplaçant le restaurant, les services et volumes dont elle a besoin.
En ce sens, le point faible du multipack municipal c'est l'ensemble des modifications et des renoncements pour l'avenir qu'il impique pour l'ensemble Rivage-Castillo-Jardin.

- Combien de sociétés utilisent la Salle Del Castillo pour leur soirée annuelle, qui ne saurait se passer au théâtre ?

- D'où sortez-vous cette drôle d'idée qu'une salle des fêtes n'a pas besoin de scène ? Même les salles de gymnastique multifonction des villages se sont vus pourvoir d'une scène !

- Evidemment, il y a un crédit d'étude, et donc une étude. Mais que restera-t-il à étudier ? Les «fondamentaux» auront été définitivement et gravement modifiés. Même une commission du Conseil communal, même une municipalité de gauche sont bien incapables de changer les lois de la physique et de dilater l'espace, que je sache.

- On se trouverait devant diverses choix, contraints par la modification des dimensions, mais aucun ne permettrait de «réhabiliter» la salle, et tous conduiraient à la modifier fondamentalement:

• on pourrait effectivement imaginer une modification de la vocation de la salle: congrès, banquets, mais plus de spectacle. Mais qui en a discuté avec les utilisateurs et les sociétés locales ?

• on pourrait réaliser, peu ou prou, le projet municipal. Il est un peu simple de dire qu'il ne représente pas la réalité. C'est quand même un document officiel et on ose imaginer que ces lignes n'ont pas été tracées là pour faire joli.

• il y a aussi la possibilité d'un chambardement total, avec démolition de la galerie actuelle, construction d'une scène à cet emplacement, et emtrée par le foyer, et donc par le nouveau bâtiemtn du restaurant. Un projet dans ce sens a été déposé auprès des Monuments historiques, bien que le syndic ait vigoureusement affirmé sur ICI-TV qu'il n'existait plus.

Mais quoi qu'il en soit, j'y reviens, toutes ces possibilités bouleversent la Salle Del Castillo et ne la sauvegardent pas. Il ne faudrait pas oublier qu'elle est à l'inventaire en classe 2 (alors que le château est en classe 1), et que toute transformation demande l'aval des Monuments historiques

08:41  
Blogger Pâtéfroid said...

Nul part Pâté froid a dit qu'il n'y aurait pas de scène dans la salle del Castillo. Bien des salles sont équipées d'une scène amovible. C'est une solution tout à fait envisageable dans ce contexte.

A ce jour, aucun projet précis pour la salle Del Castillo n'existe. Qui a donc dit que les salles actuellement disponibles dans le bâtiment du Rivage devraient être transférées dans le volume de la salle Del Castillo? Aucune information de ce type ne figure nul part, ni dans le préavis soumis au référendum, ni dans les propositions de l'architecte Novello, défendues par les opposants.

Autre question: dans le cas où ces surfaces "perdues" sont nécessaires à la Ville, pourquoi devraient-elles se situer absolument à cet endroit? Il est tout à fait possible de trouver des surfaces de "compensation" dans d'autres édifices communaux. Des solutions existent certainement. L'esprit du lieu peut très bien être conservé, il faut simplement explorer toutes les pistes, pas seulement se cramponner à une réhabilitation originelle de cette salle.

10:13  
Anonymous Anonyme said...

Le point fondamental est justement qu'on n'a pas de projet pour la Salle Del Castillo, qu'on ne sait pas de quels volumes on aura besoin, et quels aménagements seront nécessaires. Et qu'avant d'avoir mené cette réflexion, on vend la parcelle où la salle pourrait être dévelopée.

Pour le reste:

«Bien des salles sont équipées d'une scène amovible. C'est une solution tout à fait envisageable dans ce contexte.»
Ben tiens, comme c'est simple. A raison d'une soirée au minimum par semaine, c'est pâté froid sans doute qui paiera les installations et démontage, sans parler des locaux de rangement nécessaire pour les élémentsde scène. Quant à une scène escamotable, la Municipalité veut avoir une deuxième salle en dessous, + des cuisines + des locaux techniques… Guère de place. Et ça ne règle pas le problème. Un fois installée votre scène amovible, vous avez à nouveau une salle d'un tiers plus petite que maintenant.

«A ce jour, aucun projet précis pour la salle Del Castillo n'existe. Qui a donc dit que les salles actuellement disponibles dans le bâtiment du Rivage devraient être transférées dans le volume de la salle Del Castillo? Aucune information de ce type ne figure nul part, ni dans le préavis soumis au référendum, ni dans les propositions de l'architecte Novello, défendues par les opposants.»
Il faudra que Pâté froid passe au marché le samedi matin: M. le Municipal Christen y exhibe un plan montrant très exactement la disposition des salles de société que j'ai décrite.
Ou qu'il apprenne à lire:
Document adressé aux électeurs, page 2: «La municipalité propose: […]De lancer les études de réhabilitation de la salle del Castillo dans le but d’en faire un outil performant en synergie avec le futur restaurant du Rivage, notamment par la création d’un foyer commun. D’autres locaux pour les sociétés locales seront réalisés au rez inférieur, dans le bâtiment de tête ou dans le corps ouest de la salle del Castillo.»
Idem, page 7: «D’autres locaux pour les sociétés locales – dans l’aile ouest et au rez inférieur de la salle del Castillo – auront une surface plus importante qu’actuellement dans le bâtiment du Rivage.»

«Il est tout à fait possible de trouver des surfaces de "compensation" dans d'autres édifices communaux. Des solutions existent certainement.»
Pour des salles de réunion de petites dimensions, peut-être. Mais qui était mieux placé que la Municipalité pour faire des propositions et donenr des assurances ? Si elle ne l'a pas fait, il faut croire que cela n'est pas si simple ! Quant à la salle des Vignerons, il faudra se lever tôt pour trouver son équivalant, et à quel prix !


«L'esprit du lieu peut très bien être conservé, il faut simplement explorer toutes les pistes, pas seulement se cramponner à une réhabilitation originelle de cette salle.»
Tiens, tiens. Pour le Château, il est impensable de ne pas «se cramponner à une réhabilitation originelle» et de toucher à une latte de plancher. Mais dans la Salle Del Castillo, on pourrait faire ce qu'on veut ? Protection du patrimoine à géométrie variable. Lieux friqués ou lieux prolétaires…

13:35  

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