26 juin 2007

Baroud d'honneur ?

Or donc Alternative, par la voix d'Alain Gonthier, a déposé un recours "à titre provisionnel" auprès de la préfecture du district suite au vote favorable des Veveysans, le 17 juin dernier.

Sera-ce le dernier épisode de cette saga du Château de l'Aile que Pâté froid avait comparée à Desperate Houswives? Certainement pas puisque que, comme pour la série télé, les prochains épisodes ne sont même pas encore dans la tête des scénaristes.

Les deux actes de vente (Château et Rivage) ont été établis par un notaire. Ce dernier est tout de même garant du respect de la loi et se doit, en principe, de vérifier que ce qu'il écrit n'y est pas contraire et ne laisse pas d'ambigüité. Ces documents mettent aussi un point final aux négociations entre le vendeur et les acheteurs et reflètent leur volonté commune d'arriver à s'entendre sur une transaction.

Le fait qu'il y ait recours n'est pas alarmant en soi, mais la raison de celui-ci l'est plus qu'il ne pourrait y paraître. Car c'est bien d'un manque total de confiance dont fait preuve l'élu d'Alternative. Jusqu'à présent, ses interventions, ses questions et remarques ont prouvé sa connaissance approfondie du dossier et ont apporté un éclairage différent sur certains points, relatifs au Rivage notamment. C'était bien ainsi et cela a forcé la Municipalité et les promoteurs à y répondre sans se défausser. Visiblement, pour Alternative, ce n'est pas suffisant.

Malheureusement ce manque de confiance chronique envers les Autorités, mais surtout envers les promoteurs privés, a poussé Alternative à faire sa demande "d'explications juridiques fondées" à la préfecture. Pour obtenir mieux que ce qu'ils ont obtenu aujourd'hui : Gain de cause!

Parfois, le mieux est l'ennemi du bien !

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1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Le fait qu'il y ait eu, au sein même de la Municipalité, deux interprétations en ce qui concerne la nécessité ou non d'un nouveau vote du Conseil pour confirmer la promesse de vente du Rivage approuvée par le peuple prouve non pas mon manque de confiance, mais des incertitudes, parmi ceux qui auraient dû être les mieux renseignés, sur le contenu exact de la décision populaire.

De même, il y a une contradiction flagrante quant au périmètre du Plan partiel d'affectation, dont l'étude a été décidée par le vote populaire: selon l'un des actes, le peuple a décidé d'y inclure le Château, selon l'autre non. Ce n'est pas anodin:Au sens strict, une telle décision n'est pas applicable, elle devrait donc être annulée. A tout le moins, cela prouve qu'il y a au moins une faiblesse dans le travail du notaire !

Quant à obtenir gain de cause, là n'est pas la question: je soulève aussi la question des liens entre les deux ventes (Aile et Rivage) et de leur durabilité au-delà du vote du 17 juin ou non. L'interprétation municipale nous arrangerait (tant mieux si les travaux de rénovation du Château commences vite, tant mieux si l'on peut établir le PPA librement sans risquer des dédommagements ou «représailles» sur le dossier du Château), mais nous voulons qu'elle soit examinée sérieusement sur le plan juridique, car nous avons de forts doutes qu'elle soit juste.

C'est donc du principe que la décision populaire doit être claire et incontestable qu'il s'agit. Même si, évidemment, un nouveau vote du Conseil, avec un éventuel référendum à la clef, sur la vente du Rivage nous arrangerait bien.

Plus sur notre site www.alternatives-vevey.ch

09:52  

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