Pas de parking mais un nouveau mal

Ainsi, en ce 22 janvier de l'an de grâce 2009, après trois heures trente d'un intense débat, le conseil communal a-t-il décidé de tirer un trait sur l'idée d'un parking souterrain à la place du marché. En échange il ne propose rien ...

Un rien qui se chiffre tout de même à un million, coût de toutes les études faites depuis 2001, soit 142'500 francs par an pour aboutir à ... un statu quo de 440 voitures toujours parquées sur la place, une partie inférieure de ladite place toujours aussi désolante depuis 10 ans et une perspective d'avenir plutôt sombre. Que l'on ne vienne pas dire à Pâté froid que tout ça n'est pas du gâchis.

Peut-être est-ce à ces 7 ans d'études diverses qu'il faut attribuer l'échec de la Municipalité, comme finalement de l'ensemble de la classe politique veveysanne. Car dans ce dossier il n'y a eu aucune prise de risque et force est de constater que la non prise de risque ne paie pas. A vouloir demander l'avis de tout le monde et présenter un projet censé être rassembleur, la Municipalité a créé des divisions comme aucun autre dossier de cette décennie n'en a connues. Pâté froid note donc que ce dossier a fait naître un nouveau mal politique à Vevey. "Le paradoxe rassembleur".

Le paradoxe rassembleur est donc "la présentation d'un dossier rassembleur qui crée des divisions partisanes, lesquelles, in fine, se rassemblent contre le dossier présenté". Cocasse non ?