29 novembre 2007

Parkings à Vevey

Aujourd'hui à Vevey, circuler et se parquer aux heures de pointe est une véritable gageure! Ce n'est donc pas étonnant que la problématique de la circulation et du parcage soit une préoccupation majeure du citoyen lambda motorisé, comme du cycliste ou du piéton. Mais c'est aussi un serpent de mer pour les Autorités.

Il y a fort à parier que le parking souterrain projeté sous la Grand-Place ne passera pas la rampe de la votation populaire prévue. Cette idée ne séduit plus, ni les politiques, ni les citoyens (commerçants en tête). Pourquoi paralyser le centre de Vevey, déjà bien malade, avec un chantier de 18 mois au minimum, risquant un surcoût certain à cause de la nature du terrain, et qui au final offrira un tiers de places de parc en moins?

Depuis la votation par le Conseil Communal du crédit d'étude pour ce parking, 6 années se sont passées et bien des choses ont changé en ville. A commencer par l'aménagement de la place de la Gare et de l'Avenue du Général Guisan. Ce sont ces travaux là qui sont à la base du "mal" actuel. Si, sur le papier, il était séduisant de voir des giratoires se construire et l'Avenue Gilamont réouverte à la circulation dans le sens descendant, la réalité en a rapidement montré les limites. La cause principale? Les feux pour les passages piétons qui, déjà au moment des travaux, irritaient les citoyens et bloquaient la circulation. En ajoutant à ces soucis l'augmentation du flux de véhicules venant des communes du haut, en plein développement de zones d'habitations résidentielles, Vevey se retrouve à la sortie de l'entonnoir. Il serait intéressant de voir l'impact qu'avait prévu à l'époque l'étude du trafic liée au préavis sur ces travaux.

L'équation est simple; Trafic des autochtones + trafic endogène + trafic de transit = saturation assurée. Pas de miracle! Dans ce contexte, on peut facilement comprendre que des voix s'élèvent contre la concentration des véhicules au centre et cherchent à les "sortir" en périphérie. Si ces mesures sont accompagnées du réaménagement intelligent de la place de la Gare et d'une sérieuse remise en question du plan de circulation en ville, alors toute personne venant à Vevey aura du plaisir à parcourir à pied les quelques hectomètres séparant un parking de périphérie du centre ville.

Il est intéressant également de noter qu'au moment des discussions sur le préavis relatif au crédit d'étude du parking sous la Grand-Place, l'idée des places de parc en périphérie était déjà suggérée par le parti Alternative, Monsieur Gonthier en tête. Ce dernier s'était fait rabrouer par la majorité du Conseil. Peut-être aurait-il fallut l'écouter, ou du moins tendre une oreille plus attentive. A son corps défendant, le Conseil d'alors pouvait argumenter sur un certain dogmatisme d'Alternative.

Reste que la question se pose maintenant d'une manière plus urgente et plus pointue qu'il y a quelques années. La solution n'est pas à trouver uniquement par les Autorités veveysannes, mais aussi en partie par les Communes avoisinantes qui doivent prendre part à une réflexion plus large sur le trafic, en tenant compte de la concentration toujours plus forte des activités en ville de Vevey.

C'est un débat nécessaire et utile. Pour la région et pour Vevey. Faisons-le!

Libellés : ,

12 novembre 2007

Du plomb dans l'Aile !

24 Heures nous l'a appris il y deux semaines et le Régional la semaine dernière, deux oppositions sérieuses ont été déposées contre la transformation du château de l'Aile, au terme de la mise à l'enquête d'un mois. Quelques semaines plus tôt, ce sont les locataires "récalcitrants" qui ont fait obstacle à leur départ des appartements du château. On se réjouit de l'optimisme affiché par la Municipalité quant à l'issue de ces deux problèmes, mais il est néanmoins regrettable que pareille situation arrive.

"Notre objectif
n'est pas de contester le verdict populaire. Nous souhaitons simplement que la Municipalité tienne ses engagements, c'est-à-dire qu'elle soumette à enquête publique l'entier du projet, et non pas des petits bouts". Pierre et le Loup sont de retour ... qu'on se le dise! Jamais à court d'arguments, nos deux compères sortent du bois au moment opportun, lancent leurs salves de-ci de-là et s'en retournent dans leur repaire avec le sens du devoir accompli.

Ne pas contester le verdict populaire, ce n'est pas mettre des bâtons dans les roues à chaque étape, ni glisser quelque peau de banane sous les pieds, mais rester attentif à ce que ce verdict soit respecté par la Municipalité, comme par Bernd Grohe, jusqu'à ce que le projet soit terminé.

S'opposer pour s'opposer est un mauvais jeu, puéril en quelque sorte, celui d'un enfant qui n'a pas pu avoir son jouet, son soldat de plomb ... dans l'Aile!

Libellés :