31 octobre 2007

Faux combat, vrai agglo !

Après le débat du 24Heures que Pâté froid a relevé la semaine dernière (ici), le quotidien rebondit aujourd'hui sur le sujet.

Une pleine page consacrée à "la croisade" de Jacques Vallotton pour que la Conférence des Syndics de la Riviera (CSD) livre ses secrets d'alcôve, nés de leurs rencontres successives tout au long de l'année. Si la motion qu'il présentera ce soir au Conseil de la Tour-de-Peilz passe la rampe, la question de sa recevabilité juridique sera la première à se poser. Car, comme le dit le secrétaire municipal: "[...] on serait dans un domaine où le Conseil commu­nal ferait de la cogestion. Alors que ce n’est pas dans ses compé­tences". Qu'une information relative aux sujets abordés lors des rencontres de la CSD soit transmise aux Conseils communaux paraît souhaitable. Mais rien de plus!

«Il s’agit d’un lieu d’échanges où l’on harmonise parfois différents points de vue. Mais aucune décision n’a ja­mais été prise dans ce ca­dre- là» ajoute la cheffe du SAI (service des affaires intercommunales). Cette remarque est opportune car elle résume à elle seule comment des dossiers de régionalisation peuvent naître, prendre forme et finalement se concrétiser. Rendre publiques toutes les discussions de la CSD serait certainement contre-productif. Un peu de discrétion ne nuit pas en l'occurrence.

Les Syndics ne sont pas tout puissants, même s'ils sont chefs de village! S'ils prennent des initiatives en réunion de la CSD, ils doivent ensuite en débattre au sein de leur propre municipalité, ce qui est un premier filtre, ou une première barrière. C'est un faux combat que mène Jacques Vallotton, car ce sont avant tout les municipalités in corpore qui doivent être habitées d'une réelle envie de faire avancer le dossier de l'agglomération.

La bonne méthode réside sans doute dans un savant mélange de négociations discrètes entre les exécutifs et d'actions contraignantes initiées par les conseils communaux. Par exemple sous forme de motions demandant une étude approfondie comme celle faite dans le cadre le l'agglomération d'Yverdon.

C'est toujours et encore une question de volonté ... on n'y coupe pas!

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25 octobre 2007

Concertation plutôt que confrontation

Dans le 24Heures du 11 octobre dernier, 2 invités de la rubrique "Opinions" s'affrontaient au sujet de la conférence des syndics de la Riviera.

Le premier, Jacques Vallotton, membre de la Conférence des Conseillers Communaux de la Riviera (CCR) et journaliste connu, mais également socialiste Boéland, s'est fendu d'un billet quelque peu provocateur (ici) titré "Le silence des notables de province". La seconde, Nicole Rimella, Syndic de la Tour-de-Peilz, y répond par une prise de position on ne peut plus claire ( ... désolé, il faut utiliser la recherche) titrée "Fantasmes et séparation des pouvoirs".

Paté froid revient donc sur le sujet chaud de l'agglomération, puisque c'est de cela qu'il s'agit, et rappelle à ses lecteurs son billet fait à ce propos. Serait-ce déjà devenu, comme il le dit, un sujet de fâcherie ?

Tout porte à le croire. Si le dossier de la régionalisation doit se débloquer (c'est une évidence), il n'est par contre par sûr que le la méthode choisie par la CCR avec cette publication soit la meilleure. Car en attaquant la conférence des syndics de cette manière, les positions se crispent et la CCR devient un "empêcheur de tourner en rond" plutôt qu'un véritable partenaire de discussion et/ou une force de proposition (ce qui est sa vocation). La méthode est maladroite, la Syndic le fait comprendre et elle a raison! Il n'est pas inutile de remettre l'église au milieu du village.

La régionalisation - entendez une agglomération - ne se fera qu'avec une volonté politique farouche et déterminée ou ne se fera pas. Certes les législatifs respectifs ont droit à l'information, mais ce n'est pas en faisant le mélange des genres que la CCR va permettre de démêler l'écheveau. Il y a des leçons qui ne sont pas bonnes à donner.

On connaît la sensibilité de chacune des communes sur la question et leur désire de garder leurs prérogatives. Il est nécessaire - malheureusement pour certains - de pratiquer la politique des petits pas. C'est lent, mais cela a le mérite de ne pas enterrer le projet. L'exemple des terrains de football est à prendre dans ce sens, puisque les communes ont finalement décidé de débloquer ce dossier et de faire enfin le choix d'une solution à proposer aux conseils communaux (près de 20 ans après l'étude de la Fédération Suisse de Football).

Ce n'est donc pas en fustigeant des notables que ceux-ci vont être encouragés à faire de l'agglomération un de leurs sujets d'intérêt. Dans ce cas comme dans d'autres, la concertation vaut mieux que la confrontation!

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16 octobre 2007

Blog et politique

Pâté froid aime à se promener sur la blogosphère politique afin d'y trouver quelque nouveauté.

Il vient d'en dénicher une, pas piquée des vers. Enfin, ce n'est pas vraiment une nouveauté puisque le premier article est paru en janvier déjà. En tout état de cause, l'auteur(e) a une bonne connaissance de nos institutions, cantonales notamment, n'aime visiblement pas l'UDC et le fait savoir. A quelques jours des éléctions fédérales, son dernier billet mérite une lecture attentive.

Par contre, le rythme des billets n'est pas très soutenu. Mais est-ce vraiment nécessaire si ceux-ci sont de qualité?

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