Faux combat, vrai agglo !
Après le débat du 24Heures que Pâté froid a relevé la semaine dernière (ici), le quotidien rebondit aujourd'hui sur le sujet.
Une pleine page consacrée à "la croisade" de Jacques Vallotton pour que la Conférence des Syndics de la Riviera (CSD) livre ses secrets d'alcôve, nés de leurs rencontres successives tout au long de l'année. Si la motion qu'il présentera ce soir au Conseil de la Tour-de-Peilz passe la rampe, la question de sa recevabilité juridique sera la première à se poser. Car, comme le dit le secrétaire municipal: "[...] on serait dans un domaine où le Conseil communal ferait de la cogestion. Alors que ce n’est pas dans ses compétences". Qu'une information relative aux sujets abordés lors des rencontres de la CSD soit transmise aux Conseils communaux paraît souhaitable. Mais rien de plus!
«Il s’agit d’un lieu d’échanges où l’on harmonise parfois différents points de vue. Mais aucune décision n’a jamais été prise dans ce cadre- là» ajoute la cheffe du SAI (service des affaires intercommunales). Cette remarque est opportune car elle résume à elle seule comment des dossiers de régionalisation peuvent naître, prendre forme et finalement se concrétiser. Rendre publiques toutes les discussions de la CSD serait certainement contre-productif. Un peu de discrétion ne nuit pas en l'occurrence.
Les Syndics ne sont pas tout puissants, même s'ils sont chefs de village! S'ils prennent des initiatives en réunion de la CSD, ils doivent ensuite en débattre au sein de leur propre municipalité, ce qui est un premier filtre, ou une première barrière. C'est un faux combat que mène Jacques Vallotton, car ce sont avant tout les municipalités in corpore qui doivent être habitées d'une réelle envie de faire avancer le dossier de l'agglomération.
La bonne méthode réside sans doute dans un savant mélange de négociations discrètes entre les exécutifs et d'actions contraignantes initiées par les conseils communaux. Par exemple sous forme de motions demandant une étude approfondie comme celle faite dans le cadre le l'agglomération d'Yverdon.
C'est toujours et encore une question de volonté ... on n'y coupe pas!
Une pleine page consacrée à "la croisade" de Jacques Vallotton pour que la Conférence des Syndics de la Riviera (CSD) livre ses secrets d'alcôve, nés de leurs rencontres successives tout au long de l'année. Si la motion qu'il présentera ce soir au Conseil de la Tour-de-Peilz passe la rampe, la question de sa recevabilité juridique sera la première à se poser. Car, comme le dit le secrétaire municipal: "[...] on serait dans un domaine où le Conseil communal ferait de la cogestion. Alors que ce n’est pas dans ses compétences". Qu'une information relative aux sujets abordés lors des rencontres de la CSD soit transmise aux Conseils communaux paraît souhaitable. Mais rien de plus!
«Il s’agit d’un lieu d’échanges où l’on harmonise parfois différents points de vue. Mais aucune décision n’a jamais été prise dans ce cadre- là» ajoute la cheffe du SAI (service des affaires intercommunales). Cette remarque est opportune car elle résume à elle seule comment des dossiers de régionalisation peuvent naître, prendre forme et finalement se concrétiser. Rendre publiques toutes les discussions de la CSD serait certainement contre-productif. Un peu de discrétion ne nuit pas en l'occurrence.
Les Syndics ne sont pas tout puissants, même s'ils sont chefs de village! S'ils prennent des initiatives en réunion de la CSD, ils doivent ensuite en débattre au sein de leur propre municipalité, ce qui est un premier filtre, ou une première barrière. C'est un faux combat que mène Jacques Vallotton, car ce sont avant tout les municipalités in corpore qui doivent être habitées d'une réelle envie de faire avancer le dossier de l'agglomération.
La bonne méthode réside sans doute dans un savant mélange de négociations discrètes entre les exécutifs et d'actions contraignantes initiées par les conseils communaux. Par exemple sous forme de motions demandant une étude approfondie comme celle faite dans le cadre le l'agglomération d'Yverdon.
C'est toujours et encore une question de volonté ... on n'y coupe pas!
Libellés : Régionalisation