23 décembre 2010

Fusion sur la Riviera ... Jacquin sa route!

Il y a comme ça, des fois, des volontés d'indépendance farouchement et jalousement défendues. Ainsi en est-il de la commune de Chardonne qui, par la voix de son syndic Serge Jacquin et via un article dans le Régional N° 545, fait savoir qu'elle n'est pas prête à perdre quoi que ce soit dans une éventuelle fusion.

Ce qui est amusant dans cette prise de position, c'est que Monsieur Jacquin semble connaître avant tout le monde le contenu d'une éventuelle future convention de fusion, surtout du point de vue de ses conséquences pour sa commune. Alors que le processus n'en est qu'à ses balbutiements, il tire déjà le frein à main! Drôle de manière, que l'on pourrait expliquer par le fait que Chardonne s'est toujours sentie un peu "à part", plus proche du District de Lavaux que de celui de Riviera-Pays d'En-Haut.

A l'heure où la Promove se penche sur l'avenir économique de la Riviera et parle des effets positifs qu'une fusion apporterait à la région, le signe montré par Chardonne est un vrai pavé dans la mare. Gageons que le débat n'en sera que plus nourri durant la campagne électorale qui, sur ce sujet précis, s'annonce intéressante.

En tout état de cause, ce manque de nuance dans les propos du syndic Chardonneret n'aide pas les citoyens à se forger une idée objective des bienfaits ou non d'une fusion. Il faut maintenant que le processus avance, que les préavis soient déposés devant les conseils communaux et que cette étude parle enfin.

Sans ça, tout n'est que de la sculpture sur nuages ...

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17 décembre 2010

Episode 1 – Une nouvelle page

Si en 2006 à Montreux, on a repris les mêmes et recommencé, à Vevey par contre, les cartes sont totalement redistribuées. La gauche "prend" le pouvoir et Vevey Libre, parti tout neuf, surfe sur la vague de sympathie qu'il s'est attirée. La droite traditionnelle libérale et radicale paie quant à elle fort cher une syndicature  calamiteuse et une campagne parsemée de querelles de personnes.

Issu de la scission des radicaux en 2003, Vevey Libre est attendu par les observateurs et les citoyens comme un arbitre dans le duel habituel droite-gauche. Qui dit arbitre, dit en principe bon sens et surtout intérêt pour le citoyen, puisque ce parti se dit alors "politiquement dégagé". Avec des dossiers "chauds" qui échoient à leur représentant à  la Municipalité, ce parti tout beau tout neuf (balais neuf, balaie bien!) a de quoi faire entendre sa voix.

Les socialistes eux, surpris de leur éclatante victoire du 1er tour (leurs 4 candidats en tête!) ont fait profil bas et sont sagement partis à 3 à la conquête du second tour, sachant que personne ne leur contesterait la syndicature. La Municipalité est donc composée de 3 socialistes (Laurent Ballif, Pierre-Alain Dupont et Marcel Martin), 1 Vevey Libre (Jérôme Christen) et 1 Libérale (Madeleine Burnier).

Laurent Ballif s'installe donc sur son trône et ouvre une nouvelle page de la politique veveysanne ...
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